Les sports 

Les boules : 






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Je voudrais apporter une précision sur la Boule Bou Aradienne.

Si ma mémoire est bonne, les premiers terrains de boules (2ou 3) se trouvaient près du Bar Castelbou. Ils n’étaient pas de dimensions règlementaires et pas suffisamment nombreux pour organiser des concours importants. Aussi d’autres terrains ont été construits près de la salle des fêtes. A cette époque, si je ne me trompe, cette activité était gérée par un comité composé entre autre de Lucien  Morgat, Maurice Goussaud, Auguste Moulin, Lucien Goussaud et sans doute d’autres personnes dont les noms ne me reviennent pas à l’esprit. Je crois qu’Auguste Moulin en était le Président. Le stade devait s’appeler LA BOULE BOU ARADIENNE. Après la guerre, le stade a été baptisé  ‘’STADE Auguste MOULIN’’.  Monsieur Moulin avait été tué dans sa voiture par un avion Allemand. C’est Georges son fils aîné qui avait dévoilé la plaque, me semble t il, le jour de l’inauguration.

Les terrains de boules prés du Bar Castelbou  ont été, par la suite, utilisés également pour la projection des films en plein air.

 

La gestion de la buvette et l’entretien des terrains avaient été confiés à cette époque à mon grand père  Alphonse ALLAMAND. Les terrains de boules avaient des dimensions très précises et devaient ressembler à des billards, recouverts d’un sable très fin afin qu’aucune ‘’impureté’’ ne vienne modifier la course et la direction de la boule (si la boule n’arrivait pas à l’endroit voulu… ce n’était pas de la faute du joueur, mais du terrain ou de celui qui était chargé de l’entretien). Rien à voir avec la pétanque. Le jeu pratiqué sur ces terrains était ‘’la boule Lyonnaise’’. Les équipes étaient composée de 4 joueurs appelées ‘’quadrette’ Chaque joueur avait 2 boules. Parfois des compétitions étaient organisées en doublette (équipe de 2 joueurs)

En évoquant ce souvenir, il me vient une anecdote :  J’avais une quinzaine d’année et pendant  les vacances, il m’arrivait d’accompagner  mon Père sur les terrains de boules et certaines fois j’aidais mon grand père pour l’entretien du stade. Mon père m’avait fait fabriquer, à Tunis, une paire de boules à la dimension et au poids des mains d’un junior. Ainsi lorsqu’il manquait un 4eme joueur pour une partie, les adultes me faisaient jouer. Une fois, l’équipe dans laquelle je jouais, a été battue sans marquer un point. Nous étions donc ‘’Fanny’’. Il existait une tradition, les perdants devaient embrasser les fesses de Fanny. Or voilà, j’avais 15 ans !!!!

Grande discution entre adultes pour maintenir la tradition. (Fanny était une postiche  en carton de 60 cm de haut, où seul le dos était représenté allant des épaules à mi-cuisses avec des fesses rebondies.) Mon grand père, trouva la solution. Il alla chercher la postiche et la rapporta couverte d’un linge. Il me l’a présenta en me disant ‘’tu embrasses là ‘’ en désignant un emplacement avec son doigt. Je m’exécutais et les adultes me suivirent. Ont-ils embrassé Fanny avec ou sans le linge…. Ainsi la tradition avait été maintenue et la pudeur, à l’égard  d’un adolescent, préservée. Je riais sous cape, car j’avais fait la connaissance de Fanny un jour où j’aidais mon grand père au stade. J’avais ouvert un placard et j’étais tombé le nez sur les fesses de Fanny. Après cette expérience, j’avais demandé à mon Père qui avait assisté à cette cérémonie et avait bien ri, d’où venait cette tradition. Il m’avait expliqué qu’au tout début de ce jeu, une équipe n’avait marqué aucun point et que pour consoler les joueurs, la serveuse du bar, qui s’appelait Fanny, avait autorisé les perdants à l’embrasser sur les joues. Je ne lui ai pas demandé pourquoi le baiser avait, dans le temps, changé de latitude en passant des joues faciales aux joues fessières.                        Hubert GOUSSAUD



      Le Foot Ball  :





                 

                 


Le Cyclisme :









 Le Tennis : 






  Le Tir :






    

 LA CHASSE  
 La région était très giboyeuse on y chassait le perdreau, la caille, la tourterelle des bois, le pigeon ramier et le lièvre            
  Je devais avoir dix ans j'étais parti dans l'oued avec mon cousin Jeannot armés de nos" tirs boulettes" (lances pierres) pour tirer sur les oiseaux. Flambeau (un magnifique pointer) le chien de chasse préféré de mon père nous accompagnait.  Quand soudain il se mit à l'arret devant un buisson de lentisque . Nous jetions alors une pierre dans le fourré  un lièvre en bondit  et se mit à dévaler le sentier et fit un crochet  pour sauter le fossé qui longeait le chemin Flambeau qui courait  au fond du fossé le saisit au vol . Tout contents et fiers nous fimes la surprise à ma mère en lui disant quand même que ça n'était pas avec notre tire boulettes que nous l'avions eu mais c'était grâce à Flambeau , du coup quand papa est arrivé des champs, avec ma soeur Geneviève et Flambeau nous avons eu droit à la photo :  







 
    

 chasse au sanglier sidi Méchrig   



 
 
La pêche : 

Dans l'oued de Bou arada il n'y avait que des barbeaux (poisson fade et plein d'aretes) aussi les pêcheurs devaient aller à Sidi Mechrig pres de Tabarka ou à Hergla pres de Sousse pour prendre de beaux et bons poissons de mer .


     

    



 

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