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                  rue ple 10 100       
 rue de la poste 10 100     rue ple 2 100      
                                L'avenue principale  bordée d'eucalyptus 
c'était la route nationale du GOUBELLAT qui traversait le village en plein centre, de la voie ferrée à la gendarmerie . 

 


    eglise viel mini     eglise et s d fetes 20 100      deriere s d f 20 100     devant l`ecole 10 100        s d fete mini   dev s des fetes 10 100
La rue de la salle des fêtes allait  de la place de l'église au bordj duquel elle rejoignait l'internat et terminait la boucle en rejoignant la place de l'église    
      
         Goussaud mini       maison curé mini    lhospital 20 100     rue de la gare 10 100     gare mini
                               La rue de la gare : de la place du monument aux morts à la gare
                                       
De cette rue au carrefour des djerbiens à gauche une rue mène aux silos en passant par la poste et le marché  et à droite nous pouvons rejoindre la rue principale au carrefour de Mme BEC en passant devant la pharmacie ; de l'autre coté du carrefour nous avons une rue bordée de villas entourées de leurs jardins .  .
            De la gare une rue longeait la voie ferrée jusqu'à l'avenue principale   
 .   
 
  De derrière le monument aux morts une rue menait au cimetière qui était assez éloigné du village .                                                                 
 .
   A gauche du jardin du monument aux morts une rue partait de l'avenue principale et passait devant les garages des cars de Mr PIGRE et au carrefour des établissements de matériel agricole de Mr ZOLA  rue der nicolau 10 100   de ce carrefour à droite la rue arabe qui rejoignait la rue de la gare . E t à gauche on redescendait ver l'avenue principale au carrefour CHIMENTO rue d c de pigré 10 100 


VIDEO :        https://www.youtube.com/watch?v=-1AwbWOkhuc     

                                         


 

Les batiments principaux et monuments


L'église :eglise 1955 mini       Depuis le début de la colonisation l'église de Bou arada dépendait du curé de GAÄFOUR qui venait régulièrement par le train, y célébrer les offices religieux, messes, mariages, baptême, enterrements . Dans les années 50, la paroisse de Bou arada eut son premier curé en la personne d'un jésuite,le père LAVIGNE, ancien missionnaire en Afrique noire . En Janvier 1955 lui succéda l'abbé FORRIERES , ancien vicaire à TUNIS ou il fut aussi aumônier scout . Il fut le dernier curé de Bou arada est sans doute celui qui a laissé le souvenir le plus marquant .
             
Guy VALLIN
                        


Le bordj        
Un bordj (on prononçait borj) était un ensemble de bâtiments construits en carré autour d'une cour intérieure, dont le premier objectif consistait à protéger ses occupants des incursions extérieures .
Celui Ci fut édifié par le fils du philosophe TAINE , auquel il il donna comme entée une porte d'arc de triomphe romain trouvé dans la région .( d'après" Les oies sauvages" de Geneviève GOUSSAUD-FALGAS )
Après avoir franchi la magnifique porte d'entrée romaine nous pouvions pénétrer dans le salon de Madame TAINE. C'était une grande pièce qui devait bien avoir sept mètres sur huit où trônait une superbe cheminée de marbre ou de porphyre .Elle était magnifique et frappait immédiatement le regard. Je comprends la grandeur et la somptuosité de cette pièce car Madame TAINE devait beaucoup recevoir .
Mais tout cela a été bien changé par la suite son utilisation a été très diversifiée .
J'y ai fait mes premières armes à cinq ans, avec comme instituteur Monsieur DOMENGER , puisque c'était en 1910, la seule grande pièce utilisable .
Le plus bizarre a été sa transformation en église catholique . Toutes les cérémonies ( Baptêmes, mariages, communions, etc...) s'y sont déroulées . Elle servait aussi pour les mêmes cérémonies dans le culte protestant . L'oecuménisme a déjà été pratiqué en ce lieu devenu mythique .
Il a servi aussi de tribunal.
Avec les plaidoiries, les plaignants, les jugements,cela me faisait penser à Monsieur TAINE, le pauvre . D'ailleurs BOU ARADA a faillit s'appeler "TAINEVILLE" ;
Après l'acquisition de la propriété de Monsieur TAINE, par la Direction des Domaines, le bordj est devenu le bureau des Domaines ;
Monsieur LHOSPITAL (père) en a été le responsable pendant de nombreuses années. Suite à l'attribution des lotissements, les Domaines ont supprimé leur antenne .
Le bordj à abrité les services de police . Monsieur FAGGIANELLI (père) a été le premier Officier de Police. Certaines pièces du bordj ont même servi de prison . Il était de plus Officier d'état civil . Nombreux sont nos parents a s'y être mariés .Monsieur BONAVITA lui a succédé .
Par la suite le bordj est devenu une annexe de l'internat . Quelques classes ont été installées . Les autres pièces ont servi de logements aux institutrices ou instituteurs . (Extrait d'une lettre de Monsieur Lhospital adressée à madame Falgas ( Geneviève Goussaud ))
 La classe de Melle Briançon était au bordj
.

 L'école   
Construit en 1929-1930, l'internat de Bou arada était un magnifique bâtiment .
Au paravent, les élèves allaient en classe dans une ou deux salles du bordj . Monsieur DOMENGER en était le directeur . Monsieur MARAST lui succéda et fut de fait le premier directeur de l'internat . Toutes les classes du primaires étaient réparties dans les différentes salles , ce qui permettait d'obtenir le certificat d'études . De nombreuxenfantsvenaient des communes avoisinantes ( GAAFOUR, PONT DU FAHS,EL AROUSSA, GOUBELLAT ). Les plus éloignés étaient pensionnaires . Madame MARAST s'occupait de la cuisine et de l'internat proprement dit . Elle était gentille et accueillante . Un important jardin potager et fruitier nous permettait d'apprendre quelques rudiments indispensables . Monsieur MARAST fut un directeur exemplaire, très apprécié . Il pris sa retraite en 1945 .
     Monsieur ESCOBAR lui succéda . Il sut, lui aussi , conserver la discipline et la bonne réputation de notre internat . 
      Guy VALLIN


La gendarmerie
Construite vers 1940 au carrefour des routes du Ksar bou kriss, de Pont du fahs,de El Aroussa et du village, elle avait en plus des beaux locaux fonctionnels, cinq appartements .


La poste :     
Au début la poste se trouvait dans l'avenue principale ( future maison CUSSAC) .
Nous l'avons surtout connue sur la rue qui mène aux silos à l'angle de celle qui longe le marché . 
Madame DOMENGER puis Monsieur DURAND ont été les premiers receveurs . Le dernier en date a été Monsieur SUDRAUD ; très courtois et sérieux, il assurait un service impeccable, ai dé de Monsieur SALAH TOUATI (celui ci devait lui succéder à l'indépendance) et TAHAR .
 


La gare:   gare mini
Bou arada se trouve sur la ligne des chemins de fer Tunis Le Kef, en passant par Pont du Fahs, à distance de 100 Km de Tunis. Par la route Bou arada est distant de 80 Km de Tunis, en passant par Goubellat.
Accrochée comme une perle à un chemin de fer indispensable à l'exploitation des richesses construit en  1905, Bou arada s'est doté d'une gare .
       Guy Vallin.

                                                                            F. DUCURTIL

 
La maison du docteur
Dans les années 1910 1920, le docteur VIGNE, médecin de la compagnie de chemin de fer, venait de Gaâfour, pour assurer une consultation par semaine, le dimanche jour de marché à Bou arada .Il venait par le train à vapeur, dans un wagon de marchandise assis sur une chaise longue . 
En 1920 lui a succédé le docteur ABIB André, la maison du docteur fut construite vers cette époque                                          (facture du Dr ABIB )     .
Se sont succédés ensuite : Dr DOROCEVSKI, Dr BERTRAND, Dr LALAÏ, Dr TEBOURBI, Dr VALENTIN, Dr ASSOUS .
L'implantation de l'hôpital en 1947, apporta une nette amélioration des soins médicaux apportés à la population . Elle évita surtout de longs et coûteux déplacements à Tunis .
      Guy Vallin


Le cimetière :
C'était un cimetière comme on en voit beaucoup sur le pourtour de la méditerranée, construit dans un espace silencieux à l'écart du village, bordé de hauts murs et planté de cyprès dont l'odeur caractéristique me revient encore à la mémoire .
         ( " Les oies sauvages " Geneviève GOUSSAUD- FALGAS ) .

Personnellement le vague souvenir que j'ai de ce cimetière c'est ses caveaux en forme de petites chapelles aux grilles en fer forgé, et ses couronnes de fleurs et de feuilles confectionnées avec une multitude de minuscules perles de verre aux couleurs apropriées et ornées de petits anges tout roses en porcelaine aux visages si mignons .
     
Yvon Allamand

Le monument aux morts :           

 
Le marché   :     

   Le marché avait lieu le dimanche matin et attirait beaucoup de monde des alentours les marchands étalaient leur marchandise à même le sol de terre battue , sur des pièces de tissu certains étaient à l'ombre sous une guitoune on pouvait y trouver des tissus ,de la laine, des poteries, de la vannerie en alfa, des fruits et légumes, de la semoule, des graines, des épices qui embaumaient de leurs odeur spécifique aux marchés arabes  

 
La salle des fêtes :             
 En 1932 une belle salle de réunion sortit de terre . Située tout prés du bordj elle fut baptisée " salle des agriculteurs" . Elle servit en effet à toutes les réunions organisées par les colons mais elle abrita surtout les nombreuses fêtes ou bals . Aussi dans le langage courant elle prit rapidement le nom de " Salle des fêtes " .
Les cafés, hôtels restaurants :
  
brasserie 20 100Castelbou mini 
   
L'hôtel restaurant de la gare qui a fait sa gloire avant la guerre qui est resté à l'abandon après .
   Le café GRETHER près du marché .
   L'hôtel de FRANCE de Mme CASTELBOU qui a été ensuite tenu par René BOUILLOC .
  La BRASSERIE  hôtel restaurant qui a été bombardé pendant la guerre ; tenue par Mme PAUL qui tenait "LE BAR DES AMIS" rue du cimetière avant la reconstruction de la BRASSERIE , c'était le lieu ou se rendaient la plupart des colons le dimanche matin après le marché pour y faire des parties de cartes acharnées du temps que leurs épouses étaient à la messe . 
   

  
LES SILOS : 

  
Bâtiments imposants d'une capacité de 40 000 quintaux , c'était le lieu d'une grande animation en période des moissons ; il drainait la production céréalière des centres environnants .
    CADASTRE :     
                              




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