La vie dans le village de BOU-ARADA

 
 
  La vie dans le village était rythmée par les dimanches car c'était jour de marché, tôt le matin les colons endimanchés dans leurs voitures reluisantes venaient faire leurs provisions pour la semaine . ils trouvaient les fruits et légumes dans le marché arabe , l'épicerie chez les djerbiens , la boucherie chez madame BEC , les journaux et le pain (pour la semaine) chez madame THOULOUSE , le vin chez LAUDICINA , la tournée terminée ils garaient leur voiture à l'ombre des eucalyptus et allaient tous se retrouver au comptoir de la brasserie pour boire l'anisette en discutant et plaisantant tout heureux de se retrouver entre amis , certains jouaient aux cartes , d'autres jouaient au billard (à trois boules) . Ils attendaient leurs épouses qui avaient mis leurs belles robes et chapeaux du dimanche pour aller à la messe . Après une dernière tournée ils reprenaient leurs voitures pour retourner dans leurs fermes ou faire le repas du dimanche chez leurs parents retraités qui habitaient le village . Après le repas et la sieste on allait voir le match de foot ou les parties de boules (la Lyonnaise) pendant que SALAH (BEC) préparait les merguez qu'il nous vendait dans un morceau de pain arrosé de sauce piquante garnie de persil et oignons hachés .  En fin d'après midi la fourgonnette de monsieur FAILLA passait dans les rues à grand coups de klaxon pour annoncer la séance de cinéma du soir . elle était poursuivie par des petits tunisiens tout excités qui entonnaient " cilima ! cilima ! yahya cilima ! ".On savait alors qu'on allait souper chez les grand parents pour ne pas rater le cinéma de plein air et repartir après vers la ferme .Sur  La piste du retour en pleine nuit malgré la longue journée nous surveillons à la lumière des phares le lièvre qui courait devant la voiture et sautait par dessus le fossé pour se cacher derrière un jujubier, ou les deux petits yeux brillants de l'engoulevent immobiles au sol qui s'envolaient au dernier moment ,cette fois  les yeux sont plus espacés et plus brillants , c'est un chacal qui nous regarde passer  et plus loin une gerboise qui traverse la route par petits bonds en balançant sa queue de rat garnie au bout , d'un plumet .
                                                                                                                                                    Yvon ALLAMAND
 

      Les agriculteurs sur la terrasse du café CASTELBOU tenu à l'époque par René BOUILLOC


 
                             


  


                                                                                            Geneviève GOUSSAUD-FALGAS "Les oies sauvages"


  

Les bals

  Guy VALLIN

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C'est le moment de trinquer avec les musiciens
                                                                                                                                                                                       
 


Les banquets

     
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